Amélie a fêté ses vingt ans. Une projection sur la plage au festival de Cannes. On m’avait prévenu que à cause de la pluie, il y aurait sans doute peu de monde. En fait c’était comble, 800 personnes. Seules deux gamines ne l’avaient pas vu…
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Tribute à la Cinémathèque de Los Angeles
En mai fait ce qu’il te plait…
Amélie est passée dans une salle comble, devant 600 spectateurs, suivie d’un questions/réponses très chaud… Une spectatrice très « Amélienne »: 🤣
C’est pendant la projection que dans un couloir sombre, j’ai eu le malheur de faire une interview pour un petit site Mexicain. J’ai dit: “Ça serait difficile de tourner Amélie dans Paris aujourd’hui, car la ville est défigurée par des milliers de travaux. Peu de décors d’Amélie seraient utilisables”… Que n’ai-je point dit là !? Notre Sainte Maire de crier d’effroi. “Pas du tout, il y a plein de tournages dans Paris chaque jour”… C’est sûr qu’on trouvera toujours une rue de libre, même si elle est moche.
Puis projection de Delicatessen, de La Cité des enfants perdus, en présence de Pitof, responsable des effets numériques, révolutionnaires à l’époque, et de Ron Perlman, dans le rôle de One…
Une autre projection de Alien resurrection, à l’USC School of Cinematic Arts… où avait lieu une super expo pour les 40 ans d’Alien. Projection en 35 mm. en présence de (de gauche à droite), de Matthiew Gratzner, responsable des maquettes (c’était avant le tout numérique), Pitof à nouveau, qui en plus des trucages avait dirigé la seconde équipe, Mézigue, Alec Gillis, qui avec Tom Woodruff avait fabriqué les Aliens, les œufs, les facehugger etc… Ian Hunter, un autre “maquettiste”, métier en voie de disparition, Raymond Cruz, qui jouait Di Stephano, et John Frizzell le musicien… Bref l’AAA… (l’Amicale des Anciens d’Alien)…
Auguste Renoir disait…
« Tout métier qui n’utilise pas ses mains est suspect. » Dont acte :
L’homme de verre nous quitte
16 février. Serge Merlin, le chef prédicateur des cyclopes dans La Cité des enfants perdus et Raymond Dufayel dans Amélie, s’en est allé. A12C4 Serge.
L’expo Caro-Jeunet au Musée Miniature et cinéma de Lyon
La magnifique expo de la Halle Saint Pierre s’est achevée après 10 mois. 1000 Merci à Martine Lusardi et ses collaborateurs !
Et elle ouvrira au public à Lyon, au superbissime musée Miniature et cinéma, 60 rue Saint Jean, le 13 octobre, quelques jours avant le festival Lumière où Délicatessen sera projeté trois fois.
Ci dessous, souvenir de la Halle Saint Pierre… (Photo Elske Koelstra)
Derniers jours de l’expo à la Halle Saint Pierre !
Jean-Pierre Jeunet en dédicace vendredi 8 juin
Venez rencontrer Jean-Pierre Jeunet le vendredi 8 juin de 17h30 à 19h30 à la librairie Royaumes (42 rue de Tolbiac, 75013 Paris) à l’occasion de la parution de son livre “Je me souviens, 500 anecdotes de tournage”.
Le premier livre d’anecdotes de tournage de Jean-Pierre Jeunet
Je me souviens, 500 anecdotes de tournage par Jean-Pierre Jeunet vient de paraître !
En vente sur le site de l’éditeur et prochainement dans toutes les librairies : http://www.edition-lettmotif.com/produit/je-me-souviens-500-anecdotes-de-tournage/
Je me souviens.
Je me souviens de quoi ?
Ah oui, je me souviens que l’éditeur de ce présent ouvrage m’a demandé d’écrire un petit texte de présentation.
Sachant que l’éditeur n’est autre que le jeune frère de l’auteur (onze ans de différence), l’auteur se souvient de pas mal de trucs, dont celui-ci :
Quand l’éditeur avait cinq ans, j’en avais donc seize.
Je me souviens que j’organisais des compétitions de pénos. Chacun à son tour dans les buts. Le premier qui arrive à dix. Mon truc, c’était de mener genre 7-0. Puis de le laisser me remonter, voire me dépasser. Donc à 8/7 pour lui, je repasse devant… 9/8… balle de match… Et finalement il gagne ! Il ne s’est jamais rendu compte de rien, et je n’ai jamais osé lui avouer la vérité. Je sais ce texte va être un choc.
En même temps, on s’en fout un peu, puisque les “Je me souviens” parlent de cinéma.
Par exemple, souvenirs de Delicatessen, l’histoire passionnante d’un boucher dont le lit grince. La Cité des enfants perdus, où l’on apprend qu’il est sain de laisser les enfants roter après avoir mangé du cervelas. Alien, resurrection, drame œdipien, Amélie Poulain, l’histoire d’un nain de jardin qui mange des framboises au bout de ses doigts, si je me souviens bien. Encore que.
Bref, plus de 500 “Je me souviens” plus sérieux que ceux-ci. Encore que…
Jean-Pierre Jeunet
Le détecteur de connerie a encore frappé…
Mlle Bismuth s’en est allée
Mireille MOSSE a rejoint le Docteur Krank au Paradis des enfants perdus…
Elle a surtout joué au théâtre, et on a pu la voir dans La Fille sur le pont, de Patrice Leconte.
Mireille, je t’ai toujours vu comme une grande.