Derniers jours de l’expo à la Halle Saint Pierre !

Une visiteuse de dernière minute, Judith Vittet, super émue de retrouver son costume de MIETTE, de La Cité des enfants perdus.
La première chose qu’elle a faite a été de fourrager en dessous de la jupe, pour vérifier s’il y avait le petit short que Jean-Paul Gaultier lui avait confectionné pour préserver sa pudeur de petite fille…

Le premier livre d’anecdotes de tournage de Jean-Pierre Jeunet

Je me souviens, 500 anecdotes de tournage par Jean-Pierre Jeunet vient de paraître !

En vente sur le site de l’éditeur et prochainement dans toutes les librairies : http://www.edition-lettmotif.com/produit/je-me-souviens-500-anecdotes-de-tournage/

Je me souviens.
Je me souviens de quoi ?
Ah oui, je me souviens que l’éditeur de ce présent ouvrage m’a demandé d’écrire un petit texte de présentation.
Sachant que l’éditeur n’est autre que le jeune frère de l’auteur (onze ans de différence), l’auteur se souvient de pas mal de trucs, dont celui-ci :

Quand l’éditeur avait cinq ans, j’en avais donc seize.
Je me souviens que j’organisais des compétitions de pénos. Chacun à son tour dans les buts. Le premier qui arrive à dix. Mon truc, c’était de mener genre 7-0. Puis de le laisser me remonter, voire me dépasser. Donc à 8/7 pour lui, je repasse devant… 9/8… balle de match… Et finalement il gagne ! Il ne s’est jamais rendu compte de rien, et je n’ai jamais osé lui avouer la vérité. Je sais ce texte va être un choc.

En même temps, on s’en fout un peu, puisque les “Je me souviens” parlent de cinéma.

Par exemple, souvenirs de Delicatessen, l’histoire passionnante d’un boucher dont le lit grince. La Cité des enfants perdus, où l’on apprend qu’il est sain de laisser les enfants roter après avoir mangé du cervelas. Alien, resurrection, drame œdipien, Amélie Poulain, l’histoire d’un nain de jardin qui mange des framboises au bout de ses doigts, si je me souviens bien. Encore que.

Bref, plus de 500 “Je me souviens” plus sérieux que ceux-ci. Encore que…

Jean-Pierre Jeunet

Amélie inspire les artistes…

Je savais qu’Amélie avait inspiré pas mal d’artistes, mais pas à ce point là ! C’est en faisant de la recherche sur Pinterest que je suis tombé sur ces quelques illustrations ! Parmi d’autres…

Le détecteur de connerie a encore frappé…

Le détecteur de conneries de Délicatessen, c’était lui. Il avait commencé dans la bande dessinée, c’est comme ça qu’il avait rencontré Caro. Ensemble, on a écrit Le Bunker de la dernière rafale. Puis 110° en dessous de zéro, film jamais réalisé. On gagne un César ensemble pour le script de Délicatessen, puis on écrit La Cité des enfants perdus. Il avait le truc pour trouver les noms des personnages… Miette, One, Julie Clapet, M. Potin, Mlle Bismuth, Goss de 110°, tous te saluent bien bas. Gilles les a rejoint au paradis des personnages virtuels.

Expo Caro/Jeunet

Comme promis, à partir du 7 septembre, une expo Caro/Jeunet à la Halle St Pierre à Montmartre. Souvent les expos de cinéma présentent surtout de l’écrit… La nôtre sera entièrement visuelle. Tous les objets emblématiques de nos films, des costumes, des story-boards, des dessins de recherche, des maquettes, des photos de tournage, etc.

Le choix de la Halle Saint Pierre a été comme une évidence. Musée d’un art populaire non prétentieux… Située à quelques mètres de là où Nino Quincampoix pourchassait Amélie dans les jardins du Sacré Cœur…
C’est à la Halle St Pierre que j’ai découvert Jephan de Villiers, Ronan-Jim Sévellec, Charles Matton, Gilbert Peyre, que j’ai admiré les œuvres de Giger, guide spirituel de mon “Alien”… artistes que je collectionne, et qui font le pont entre l’art “singulier” et nos films, qui ne sont pas moins, du moins je l’espère… singuliers.

Retrouvez à la librairie de la Halle tous les livres consacrés à Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro dont les scénarios de Delicatessen, La Cité des enfants perdus, Amélie Poulain et 110° en dessous de zéro (également en vente sur le site des éditions LettMotif).

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